Aucun parent ne veut voir son enfant malade. Il semble injuste qu’un enfant développe une maladie tel un cancer et doive souffrir – c’est déchirant.
Il y a peu de choses qui causent un plus grand vide au cœur que de voir un enfant combattre le cancer. Avoir à prendre soin de votre enfant pendant une chimiothérapie difficile est quelque chose que je ne souhaite à aucun parent.
Des parents à qui l’on annonce que la maladie de leur enfant est au stade terminal et qu’ils n’ont plus d’options, c’est quelque chose qu’aucun parent ne devrait avoir à supporter. Comment faites-vous face ? Comment s’en sortir ?
Bill Kohler, médecin de l’armée, a consacré une grande partie de sa vie à aider les autres.
Bill pouvait soigner les blessures graves ; il était souvent possible qu’on parvienne à les sauver.
Mais il y avait une force dans sa vie que Bill ne pouvait pas guérir. À peine âgé de neuf ans, son fils Ayden a été diagnostiqué avec deux tumeurs appelées Diffuse Intrinsic Pontine Glioma, ou DIPG – un cancer impitoyable.
Les médecins ont dit à Kohler que son fils avait entre huit à douze mois à vivre. Bill a tout essayé pour sauver son fils.
« J’étais médecin pendant la guerre, vous savez, et vous réparez les choses, » a dit Bill au York Daily Record. « Et c’était quelque chose pour laquelle je ne pouvais rien faire. »
En tant que médecin de l’armée, Bill a gardé son calme même dans cette situation de stress et d’urgence. Mais il lui était difficile de rester calme quand il s’agissait de son propre fils.
Après des mois d’efforts pour tenter de sauver son fils, il s’est rendu compte qu’il ne pouvait rien faire et a donc décidé de passer le peu de temps qu’il lui restait à vivre pleinement avec son fils.
Pour que les derniers jours d’Ayden sur terre soient mémorables, Bill et lui ont dressé une liste de choses qu’ils voulaient faire avant qu’Ayden ne soit malade au point de ne plus pouvoir quitter l’hôpital.
L’entourage a aidé la famille d’Ayden à vivre pleinement sa vie. Il a été un invité spécial à des matchs de football et de basket-ball et a été faire de la pêche en Floride.
Ayden a écrit dans un journal que s’il devait mourir, il aimerait être dans les bois, alors c’est là que son père l’emmenait aussi souvent que possible pour profiter du grand air et s’amuser le plus possible.
Même si Ayden était en train de cocher tous ses rêves sur sa liste, sa santé se détériorait et il a fini par être admis à l’hôpital.
Avec son père à son chevet, Ayden s’est accroché le plus longtemps possible, mais il a ensuite murmuré quatre mots qui ont fait que le monde de son papa s’est écroulé : « Papa, je dois arrêter. »
Ayden avait atteint le point où il s’était battu si fort qu’il n’y avait plus d’autres combats. Le père a alors dit à son fils : « Si tu t’es battu autant que tu peux et aussi fort que tu peux et que tu sens que tu t’es battu du mieux possible, je te promets qu’il n’y a pas de problème si tu veux arrêter. »
Avant de mourir, Ayden a dit qu’il voulait qu’on se souvienne de lui comme étant heureux, drôle, athlétique, sage, combattant, attentionné et désintéressé.
Pour honorer la bataille d’Ayden et sa vie, Bill continue de se battre pour trouver un remède à la maladie qui a pris la vie de son fils, bien trop tôt.
Sa famille et lui ont fondé la Fondation 4AydenStrong. L’organisation soutient les autres enfants qui ont un cancer. Elle aide également les familles à régler des factures coûteuses et à couvrir les autres dépenses. Bill fait également campagne pour financer davantage de recherches sur la maladie qui a tué son fils.
Bill est devenu le pilier pour tous ceux qui sont forcés de faire face au cancer et pour les parents qui doivent regarder leurs enfants souffrir.
Ce que Bill fait, malgré son énorme perte, est admirable. Je suis sûr qu’Ayden regarde son père en étant si fier de tout ce qu’il fait. Je sais que la mort d’Ayden n’a pas été vaine.
Partagez pour sensibiliser les gens au sujet de cette terrible maladie et pour rendre hommage à un homme courageux et à un père qui ne cesse de se battre pour celui qu’il aimait le plus.