Même si nous sommes en 2017, le racisme et les préjugés continuent à sévir dans le monde.
De nombreuses personnes gardent un esprit étriqué et une vue trop simpliste de ce à quoi doit « ressembler » une famille.
Aaron et Rachel Halbert ont subi de tels préjudices – même s’ils méritent énormément d’amour et de respect pour les nombreuses décisions qu’ils ont prises.
Les Halbert ont adopté deux enfants – puis, ils ont décidé de passer à la prochaine étape – quand ils ont appris qu’il existait des embryons qui pouvaient être adoptés.
Les parents sont déterminés à offrir un foyer à d’autres enfants qui autrement n’auraient pas eu de famille – et ont décidé de ne pas faire impasse sur les embryons congelés qui semblaient avoir été oubliés.
Et ils ont bien évidemment refusé de laisser une chose aussi superficielle que la couleur de peau se mettre au travers de leur route. Ils sont allés dans une banque d’embryons et ont trouvé des jumeaux qui seraient leurs enfants.
Mais si cela n’était pas suffisamment impressionnant, lisez la suite, car leur histoire a pris une autre tournure inattendue.
Aaron et Rachel Halbert avaient longtemps rêvé devenir parents, mais Rachel avait du mal à tomber enceinte.
Ils ont donc décidé d’adopter deux enfants, un garçon et une fille.
Mais cette décision allait être confrontée à de vives réactions – causées par le simple fait que les enfants avaient la peau foncée.
Aaron confie au Washington Post qu’ « ils savaient, particulièrement dans le Sud, qu’un couple blanc avec des enfants non blancs allait attirer une myriade de réactions différentes. Il y aurait toujours cette vieille femme blanche à Walmart qui les dévisagerait avec un dégout total, ou la mère afro-américaine qui les regarderait et se contenterait de secouer la tête. »
Mais Aaron et Rachel étaient très heureux, et fiers de leur famille.
Quand le couple a entendu parler des possibilités impliquant des embryons, ils ont décidé que ce serait une bonne idée.
Rachelle s’est fait implanter deux embryons afro-américains, qui avaient été congelés depuis plus de 15 ans.
Les nouveau-nés allaient de ce fait être « assortis » à leurs frères et sœurs déjà existants.
Aaron écrit qu’ « ils étaient d’accord avec notre idée d’avoir des enfants qui seraient assortis racialement à chacun d’eux et soutenaient la décision d’aller de l’avant avec les embryons afro-américains. »
Après six semaines, il était temps de consulter le médecin, qui vivait au Honduras, afin de recevoir leur petit embryon. Et quand ils sont arrivés, le couple était confronté à une tout autre surprise.
« Nous avons commencé à tout partager en espagnol à notre médecin (un espagnol assez approximatif). Il nous a demandé plusieurs fois si nous étions sûrs d’avoir transféré deux embryons. Nous avons répondu « Oui ! Nous sommes persuadés que c’est le cas. » »
Le couple a alors découvert à leur plus grand étonnement qu’un des deux embryons s’était séparé en deux dans le ventre de Rachel. Elle était enceinte – pas de jumeaux, mais de triplets !
L’accouchement s’est bien passé et très vite Aaron et Rachel n’étaient pas seulement parents de deux beaux jeunes enfants, mais de cinq enfants à la peau mate.
« C’était réjouissant de voir virtuellement tous ses amis et sa famille faire preuve d’un immense soutien pour notre famille et pour la manière atypique que nous avions choisie pour la constituer. Nous vivons un rêve éveillé. Un rêve qui possiblement ne ressemble pas à celui d’une famille moyenne, mais qui, Dieu merci, a pu voir le jour dans l’histoire de notre pays, » confie Aaron.
« J’ai ressenti un immense plaisir tout au long de cette grossesse en regardant mon fils et ma fille, lui avec sa peau brune et elle avec ses cheveux bouclés et sa peu légèrement bronzée, embrasser le ventre grandissant de ma femme blanche. Tous les soirs, ils disaient bonne nuit à ces trois petites filles qui grandissaient dans son ventre, et maintenant, ils peuvent finalement souhaiter bonne nuit à leurs petites sœurs – en face à face. »
Ne sont-ils pas juste adorables?
Aaron décrit joliment sa famille ainsi:
« Je me souviens d’un ami qui s’embarquait dans le processus d’adoption et qui me dit qu’il a toujours voulu une famille qui ressemblerait aux Nations unies. Tel que je vois grandir ma famille, je préfère pousser les choses encore un peu, osant croire que notre photo de famille serait un petit avant-gout du Paradis. »
Ci-dessous, vous pourrez découvrir plus d’informations sur le périple spécial de la famille Halbert :
L’amour qu’on porte à son enfant est plus important que l’ADN, le teint de peau ou le sang!
Partagez l’histoire des Halbert si vous êtes d’accord que toutes les personnes sont égales et que tous les parents ont le droit de constituer leur famille sans le moindre jugement venant des autres.
Publié par Newsner, cliquez sur J’aime